Numa entrevista ao jornal Die Zeit, o
arrogante Schäuble dá a sua visão
sobre a Europa do futuro.
Gabriel Robin
Le nom de Wolfgang Schäuble ne dit probablement pas
grand-chose au quidam. Pourtant, cet homme, actuel ministre des Finances
d’Angela Merkel, est le vrai dirigeant du continent européen. Il s’exprime
régulièrement dans les médias, avec un franc-parler typiquement germanique.
Impossible d’accuser l’Allemand de s’abriter derrière le jargon
techno-administratif propre aux fonctionnaires européens. Wolfgang Schäuble
donne bruyamment ses avis sur tous les sujets importants : le Brexit, la
Grèce, les « migrants » … Des avis
généralement désastreux, contraires aux intérêts des peuples européens, y
compris aux intérêts de son peuple.
Dans un entretien donné au journal Die Zeit,
l’arrogant Schäuble donne sa vision de l’Europe du futur. Il
y déclare notamment, à propos de la crise migratoire qui secoue le
continent : «La fermeture des frontières, le repli sur soi, c’est
cela qui nous détruira et nous fera dégénérer dans l’inceste.» Ces
propos forment une sorte de rhétorique nazie inversée, voulant que l’Allemagne
perde son identité ethnoculturelle première en s’abandonnant à un métissage
forcé de grande échelle. Wolfgang Schäuble, fondé de pouvoir du grand patronat
allemand, tente par tous les moyens de justifier une immigration massive pour
laquelle son peuple, et les autres peuples européens, n’ont jamais été invités
à s’exprimer.
Il a même rajouté, au nom de son
gouvernement : «Pour nous, les musulmans en Allemagne sont un
enrichissement de notre ouverture et de notre diversité », louant au
passage le rôle des femmes turques dans la vie économique allemande. Précisons
que 37,8 % des femmes d’origine turque seraient sans emploi, soit le taux
le plus élevé parmi les populations issues de l’immigration en Allemagne.
Dans ce plaidoyer euro-mondialiste, qui ferait croire
que le gouvernement allemand planifie le Grand Remplacement de sa population
par d’autres populations venues du sud du monde, on ne trouve guère qu’un seul
éclair de lucidité dans les déclarations de Wolfgang Schäuble. En effet, le
tyran en puissance admet que «l’Afrique sera notre problème» et
déclare que, pendant longtemps,«le Moyen-Orient nous a protégés de
l’Afrique». C’est exact. La déstabilisation de la Libye, longtemps
zone-tampon, par Nicolas Sarkozy et son visiteur du soir, le
« philosophe » Bernard-Henri Lévy, a rendu le problème migratoire
encore plus complexe qu’il ne l’était jusqu’alors.
Si l’enjeu démographique est le défi du siècle, il
ne faudrait néanmoins pas sous-estimer l’autre enjeu posé par la résurgence de
l’islam de combat, que Wolfgang Schäuble semble minorer. En témoigne,
d’ailleurs, la soumission des autorités allemandes à la Turquie du sultan
Erdoğan, qui pratique un ignoble chantage sur l’Europe.
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